Cancérologie

Le cancer est une priorité de santé publique. 355 000 nouveaux cancers ont été diagnostiqués en 2012. L’amélioration des techniques de diagnostic, des thérapeutiques et de suivi a permit que de plus en plus de personnes vivent avec un cancer. La recherche clinique est une pierre angulaire pour améliorer la prise en charge de nos patients atteints de cancer. Celle-ci permettant l’accès à des thérapeutiques innovantes.

Horaires

Heures d'ouverture des consultations

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14:00 – 17:00

Unité de recherche clinique – Cancérologie

Cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire apparaît le plus souvent après la ménopause. Dans 90% des cas, il s’agit d’un adénocarcinome, développé aux dépens des cellules épithéliales.

Le cancer de l’ovaire est peu pourvoyeur de symptômes et est très souvent diagnostiqué lorsqu’il touche d’autres organes de l’abdomen et/ou du pelvis.

Le traitement dépend du type et surtout du stade du cancer.
Si le cancer est localisé et peu agressif, une chirurgie seule peut être proposée. En cas de stade localement avancé, la chirurgie est associée à une chimiothérapie. Enfin, si le cancer est diagnostiqué à un stade métastatique, le traitement repose sur la chimiothérapie.

La stratégie de prise en charge est personnalisée et adaptée à chaque patient après discussion collégiale en réunion de concertation pluridisciplinaire en présence d’oncologues, de radiologues, de radiothérapeutes, de chirurgiens gynécologues et d’anatomopathologistes.

La prise en charge peut justifier l’intervention de personnels paramédicaux (kinésithérapeutes, psychologues, sophrologues, diététiciens).

Une participation à un essai thérapeutique peut être proposée aux patientes par l’équipe médicale, afin de faire progresser la recherche et surtout de permettre aux patientes de bénéficier de traitements innovants.

Essais

EWOC 1 : Essai multicentrique randomisé évaluant 3 schémas d’administration du carboplatine +/- paclitaxel chez les femmes àgées vulnérables atteintes d’un cancer ovarien en stade III-IV

MITO 16 : Essai randomisé, multicentrique de phase III, comparant une deuxième ligne de chimiothérapie avec ou sans bevacizumab chez des patientes atteintes d’un adénocarcinome de l’ovaire en rechute sensible au platine, ayant reçu du bevacizumab en 1ère ligne. 

Avec près de 50 000 nouveaux cas traités en France chaque année, le cancer du sein est le plus fréquent des cancers de la femme, représentant à lui seul plus du tiers des cancers chez les femmes. Bien que beaucoup plus rare, il peut aussi concerner les hommes.

Les plus fréquents sont des adénocarcinomes développés à partir des cellules épithéliales de la glande mammaire et l’on distingue les cancers in situ et les cancers infiltrants.

En cas de symptômes mammaires ou d’anomalie découverte lors d’un examen de dépistage, plusieurs examens de diagnostic doivent être réalisés. L’ensemble d’une chaine cohérente du diagnostic du cancer du sein est organisée à l’HIA Bégin (examen séno-gynécologique, mammographie, échographie, IRM, micro ou macrobiopsies). C’est l’examen anatomopathologique des tissus prélevés qui établit le diagnostic et permet aujourd’hui de réaliser des examens complémentaires bio-histologiques qui peuvent guider certaines décisions thérapeutiques « personnalisées ».

En effet, il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit recommandé (par exemple traitement chirurgical seul). Souvent, d’autres modalités de traitement sont combinées pour mieux maîtriser la maladie (chirurgie mais aussi chimiothérapie et/ou radiothérapie et/ou hormonothérapie). Des thérapies ciblées sont aujourd’hui en développement pour bloquer des mécanismes spécifiques de prolifération des cellules cancéreuses.

Le choix du traitement est adapté à chaque situation. Il est proposé après étude par plusieurs spécialistes différents en réunion de concertation pluridisciplinaire en se fondant sur des recommandations de bonne pratique.

L’équipe qui prend en charge à l’HIA Bégin les patientes travaille en collaboration interne mais aussi en communication avec les médecins traitants et en réseau avec d’autres équipes expertes dans le traitement du cancer du sein.

Pour une prise en charge globale, des intervenants divers peuvent accompagner les patientes : oncologues, gynécologues, radiothérapeutes, chirurgiens plasticiens, radiologues sénologues, pathologistes, psychologues, spécialistes de la douleur, infirmiers, kinésithérapeutes, aide soignants, sophrologues, diététiciens, assistantes sociales, bénévoles des associations de soutien des malades.

L’équipe médicale peut proposer à certaines patientes de participer à un essai clinique pour faire progresser la recherche et définir de meilleures modalités de prise en charge, dans certains cas pour faire bénéficier d’un nouveau traitement. Les personnels de l’unité de recherche clinique de l’HIA Bégin sont toujours disponibles pour répondre à toutes les questions concernant les essais en cours.

Essais

GEP 13 – NEOTOP : Etude de phase II évaluant en traitement néoadjuvant l’association [FEC 100 suivi de docetaxel associé aux trastuzumab et pertuzumab] ou [docetaxel–carboplatine associés aux trastuzumab et pertuzumab] selon le statut de la Topoisomérase 2, chez des patientes atteintes d’un cancer du sein opérable, T1c, HER2-positif. 

Cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. En 2009, plus de 50 000 nouveaux cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqué. Le nombre de cas augmente avec l’âge.

Le cancer de la prostate évolue selon différents stades, localisé, la rechute biologique, la phase métastatique hormonosensible et résistante à la castration.
Dans le cadre de la prise en charge du cancer de la prostate, chaque dossier est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire, avec la présence de l’urologue, l’oncologue, le radiothérapeute, l’anatomopathologiste et le radiologue.
Selon le stade de la maladie, une prise en charge adaptée et personnalisée est proposée à nos patients.
Notre centre travaille en étroite collaboration avec l’hôpital Tenon.

Le cancer du poumon est le 4ème cancer diagnostiqué, avec près de 40 000 nouveaux diagnostics en 2012. Il est responsable de près de 30 000 décès en 2012. Le principal facteur de risque reste le tabac.
Il existe 3 grands types de cancer du poumon : le cancer bronchique à petites cellules, le cancer bronchique non à petites cellules et le mésothéliome.

Le cancer du poumon est le modèle de la médecine personnalisée par l’identification de cible moléculaire et l’essor de l’immunothérapie.

Notre centre travaille en étroite collaboration avec l’hôpital Militaire Percy, l’hôpital La Pitié Salpétrière et la Clinique Hartmann.

Essais

IMPOWER010 : Etude de phase 3, randomisé évaluant l’efficacité et la tolérance du MPDL3280A comparé au soins de support à la suite d’une chimiothérapie adjuvante chez les patients présentant un cancer du poumon localisé opéré et surexprimant le PDL 1.

LADIE : Essai clinique de phase II évaluant un traitement par inhibiteur de la tyrosine kinase de l’EGFR (EGFR – TKI) vs EGFR – TKI associé à un traitement anti-oestrogène (fulvestrant) chez les femmes porteuses d’un cancer  bronchique non à petites cellules métastatique non épidermoïde.

AVANA:  Comparer l’efficacité et l’innocuité du FKB238 à l’Avastin, en combinaison au paclitaxel et carboplatine, en 1ere ligne de traitement, pour des patients avec un cancer du poumon non squameux non a petit cellules.

IMPOWER130:  Evaluer l’efficacité et la tolérance de l’ATEZOLIZUMAB (anticorps anti-PD-L1) en association avec CARBOPLATINE  NAB-PACLITAXEL chez des patients atteints d’un cancer du poumon non-épidermoïde non à petites cellules de stade IV et naïfs de chimiothérapie

ATALANTE:  Comparer l’efficacité et l’innocuité de l’OSE2101 au traitement standard (docétaxel ou pémétrexed) en 2ème ligne de traitement après échec d’une chimiothérapie au platine ou en 3ème ligne après échec d’un traitement avec un check-point inhibiteur

Cancer colorectal

Le cancer du côlon ou du rectum est une maladie fréquente. Il touche près de 22 000 personnes tous les ans en France. La plupart du temps, il se développe à partir d’une tumeur bénigne appelée polype adénomateux ou adénome. Ces lésions bénignes sont très fréquentes et restent souvent sans gravité mais 2 à 3 % d’entre elles peuvent se développer, grossir et se transformer en cancer. Cette transformation est lente, en moyenne sur plus de 10 ans, ce qui explique l’intérêt d’un dépistage précoce.

En cas de symptômes digestifs ou d’anomalie découverte lors d’un examen de dépistage (sang dans les selles), plusieurs examens de diagnostic doivent être réalisés. L’ensemble d’une chaine cohérente du diagnostic du cancer du sein est organisée à l’HIA Bégin (examen clinique et proctologique ou endoscopique par coloscopie, examens d’imagerie spécialisés et radiologie interventionnelle). C’est l’examen anatomopathologique des tissus prélevés qui établit le diagnostic et permet aujourd’hui de réaliser des examens complémentaires bio-histologiques qui peuvent guider certaines décisions thérapeutiques « personnalisées ».

En effet, il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit recommandé (par exemple traitement chirurgical seul). Souvent, d’autres modalités de traitement sont combinées pour mieux maîtriser la maladie (plusieurs étapes chirurgicales mais aussi chimiothérapie et/ou radiothérapie et parfois des traitements endoscopiques ou radiologiques interventionnels). Des thérapies ciblées sont aujourd’hui en développement pour bloquer des mécanismes spécifiques de prolifération des cellules cancéreuses.

Le choix du traitement est adapté à chaque situation. Il est proposé après étude par plusieurs spécialistes différents en réunion de concertation pluridisciplinaire en se fondant sur des recommandations de bonne pratique.

L’équipe qui prend en charge à l’HIA Bégin les patients travaille en collaboration interne mais aussi en communication avec les médecins traitants et en réseau avec d’autres équipes expertes dans le traitement des cancers digestifs.

Pour une prise en charge globale, des intervenants divers peuvent accompagner les patientes : chirurgiens viscéraux, hépato-gastr-entérologues, oncologues, radiothérapeutes, radiologues, pathologistes, psychologues, spécialistes de la douleur, infirmiers, kinésithérapeutes, aide soignants, sophrologues, diététiciens, assistantes sociales, bénévoles des associations de soutien des malades.

L’équipe médicale peut proposer à certains patientes de participer à un essai clinique pour faire progresser la recherche et définir de meilleures modalités de prise en charge, dans certains cas pour faire bénéficier d’un nouveau traitement. Les personnels de l’unité de recherche clinique de l’HIA Bégin sont toujours disponibles pour répondre à toutes les questions concernant les essais en cours.

Avec une estimation en 2008 s’élevant à 16 0001 nouveaux cas par an, les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) se situent au cinquième rang des cancers les plus fréquents en France. Ces cancers sont principalement masculins (80 % des nouveaux cas sont des hommes).

Le cancer de la prostate évolue selon différents stades, localisé, la rechute biologique, la phase métastatique hormonosensible et résistante à la castration.
Dans le cadre de la prise en charge du cancer de la prostate, chaque dossier est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire, avec la présence de l’urologue, l’oncologue, le radiothérapeute, l’anatomopathologiste et le radiologue.
Selon le stade de la maladie, une prise en charge adaptée et personnalisée est proposée à nos patients.
Notre centre travaille en étroite collaboration avec l’hôpital Tenon.

En 2007, près de 60 000 patients étaient en ALD pour un cancer des VADS. La mortalité est estimée à près de 5 000 patients par année.
Les cancers des VADS regroupent une grande diversité de tumeurs. Les circonstances diagnostiques, le bilan initial, la prise en charge et le suivi de ces cancers sont eux-mêmes orientés selon la topographie et l’histologie de la tumeur considérée.

Essais

TPEXTREME : Etude randomisée évaluant l’association sels de platine au Docetaxel (TPEx) vs 5FU (Extreme) chez les patients atteints d’un carcinome épidermoïdes de la tête et du cou en rechute ou métastatique.

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