Hépato-gastro-entérologie
Le service d’hépato-gastro-entérologie de l’HNIA Bégin est un service généraliste polyvalent prenant en charge toutes les pathologies aigues ou chroniques de l’hépato-gastro-entérologie.
Celles-ci englobent :
- la cancérologie digestive (œsophage, estomac, colon, voies biliaires, foie),
- les maladie inflammatoire chroniques intestinales (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique),
- les pathologies biliaires liées aux calculs ou à d’autres maladies plus rares,
- les hémorragies digestives, les anémies d’origine digestive,
- les pathologies du foie : cirrhoses du foie, hépatites virale, autres hépatites
- Les pathologies de l’œsophage (reflux gastro œsophagien)
- les diarrhées aigües ou chroniques.
Le service comprend une unité d’endoscopie digestive permettant la réalisation de gastroscopies, de coloscopies ainsi que l’endoscopie interventionnelle comprenant l’écho endoscopie et les cholangio-pancréatographies rétrogrades endoscopiques (CPRE) »
Les spécialités du service d’accueil des urgences
L’hôpital Bégin ne prend pas en charge les urgences suivantes :
Pédiatrie
Les urgences des enfants de moins de 15 ans et 6 mois sont redirigées vers l’hôpital André Grégoire de Montreuil (93), l’hôpital Armand Trousseau (12e arrondissement) ou l’hôpital Saint-Camille (94).
Gynécologie
Les urgences gynécologiques sont redirigées vers des centres adaptés : l’hôpital Trousseau (12e arrondissement) ou l’hôpital Saint-Maurice (94).
Dentiste – Stomatologie
Les urgences dentaires sont redirigées vers l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (13e arrondissement).
ORL
Les urgences ORL ne sont pas prises en charge au Service d’Accueil des Urgences de Bégin.
Odontologie
Le service de chirurgie odontologique propose :
- Une activité omnipratique de soins, prothèses et aptitudes exclusivement dédiée aux militaires en situation d’activité, personnels civils de l’hôpital et militaires en deuxième section.
- Une activité chirurgicale sous anesthésie locale (extractions simples, complexes et dents de sagesse) ouverte à tous sur prescription d’un chirurgien-dentiste traitant.
L’équipe
Adjoints réservistes
- MC Joël GALLIMIDI, chirurgien maxillo-facial
- CDC Louis MAMAN, chirurgie
- CDC Raphaël GABISON, omnipratique et chirurgie
- CD Richard LEVY, omnipratique et urgences
- CD Béatrice AKNINE, aptitudes
- CD Nathalie BERDER, omnipratique
Assistantes dentaires
- Mme Catherine DEVOET SUZEAU
- Mme Dominique VADIMON
Dermatologie- Allergologie
Le service de dermatologie de l’HIA Bégin prend en charge l’ensemble des pathologies dermatologiques. Il est particulièrement orienté vers la prise en charge des dermatoses inflammatoires chroniques (psoriasis, urticaire, maladie de Verneuil, eczéma…) et la carcinologie cutanée.
Les dermatoses inflammatoires chroniques ont bénéficié de nombreuses thérapeutiques ces dix dernières années. Le développement des biothérapies a permis d’améliorer grandement la prise en charge des patients atteints de psoriasis. A ce jour cinq molécules sont disponibles (agissant sur des voies distinctes : anti TNF, anti IL12/IL23, anti IL17) ; des molécules ciblant d’autres voies sont en cours de développement.
Les carcinomes cutanés sont des pathologies fréquentes dont le traitement est principalement chirurgical. Des nouvelles approches thérapeutiques se développent : immunomodulateurs topiques, photothérapie dynamique..
Le service de dermato-allergologie de l’HIA Bégin explore et prend en charge les allergies cutanées de contact et les allergies médicamenteuses.
Infectiologie
Le service de maladies infectieuses et tropicales (MIT) de l’HIA Bégin comprend :
- Un secteur d’hospitalisation prenant en charge les pathologies infectieuses, communautaires et nosocomiales, acquises en France ou lors d’un voyage (pathologies tropicales, pathologies émergentes,…)
- Un secteur de consultations, permettant le suivi de certaines maladies chroniques (VIH/ SIDA, hépatites virales, tuberculose) et la prise en charge de pathologies spécifiques (pathologies au retour de voyage, suivi des accidents d’exposition au sang et aux liquides biologiques, infections sexuellement transmissibles,…)
- Un centre anti-rabique,
- Un centre de consultations du voyageur et de vaccinations internationales permettant d’assurer la préparation d’un séjour outre-mer
Les champs couverts par la recherche dans le domaine de l’infectiologie sont ainsi très variés, le service participant régulièrement à des études rétrospectives, mais également à des études prospectives, observationnelles ou expérimentales, dans le cadre de PHRC.
Essais
FAST-TB : Traitement anti-tuberculeux guidé par la biologie moléculaire
EURARTESIM® SAFETY REGISTRY : Observatoire européen évaluant la tolérance de l’Eurartesim®
MALARIA : Essai randomisé multicentrique d’efficacité et de tolérance du traitement de l’accès palustre simple d’importation par Riamet® versus Malarone®
COMBAT : Méningites bactériennes communautaires de l’adulte : déterminants du décès et des séquelles psychosensorielles
RODEO : Relais oral dans le traitement des endocardites à staphylocoque et à streptocoque
Rhumatologie
Rhumato URC
La rhumatologie a été profondément révolutionnée ces vingt dernières années, grâce à des progrès majeurs en termes de stratégie de suivi et de nouveaux traitements, que ce soit dans les maladies rhumatismales chroniques ou bien dans l’ostéoporose. Ces avancées permettent de diminuer le handicap fonctionnel induit par les pathologies rhumatologiques chroniques et d’améliorer sensiblement la qualité de vie des patients. Notre service de rhumatologie participe non seulement aux essais cliniques de nouveaux traitements, mais également aux études dites « observationnelles » et offre la possibilité d’intégrer ces protocoles. Ces dernières permettent d’évaluer dans des conditions de vie « réelle », sans pré-sélection contrairement aux essais cliniques, l’efficacité et la tolérance des traitements existants chez des patients souffrant de pathologies rhumatologiques chroniques.
Rhumatismes inflammatoires chroniques
Les rhumatismes inflammatoires chroniques (polyarthrite rhumatoïde, spondyloarthrite, rhumatisme psoriasique entre autres) concernent 1% de la population. Ces maladies peuvent être invalidantes, par les douleurs et déformations articulaires qu’elles entraînent. De nombreux traitements efficaces (méthotrexate, traitements dits « biologiques ») et dont les effets secondaires sont connus et bien contrôlés, permettent de réguler les symptômes de ces pathologies. Plusieurs protocoles d’études permettent d’évaluer ces traitements dans la pratique courante. Enfin, de nouvelles voies de recherche prometteuses étudient actuellement des alternatives aux traitements actuels, dans le but de contrôler au maximum ces maladies.
Ostéoporosoe
L’ostéoporose est une maladie touchant le squelette osseux, entraînant une diminution de la résistance osseuse et un risque accru de fracture. On estime qu’en France, environ 40% des femmes auront une fracture liée à une fragilité osseuse. Chez la femme toujours, cette maladie est responsable d’autant de mortalité que l’infarctus du myocarde. Les traitements anti-ostéoporotiques dont nous disposons en France sont très efficaces et permettent de réduire nettement le risque de fracture. Plusieurs études continuent de surveiller l’efficacité et la tolérance de ces traitements dans la vie réelle. De même que pour les rhumatismes chroniques, de nouvelles voies de recherche luttant contre l’ostéoporose semblent très prometteuses.
Actualités
Le service de rhumatologie de l’HIA Bégin mène une étude observationnelle rétrospective afin :
- de comparer les caractéristiques cliniques, biologiques, en imagerie et thérapeutiques de patients civils et militaires suivis pour une spondyloarthrite,
- d’évaluer l’impact de la pratique de l’activité physique sur la maladie.
Voici la notice d’information destinés aux patients participants à l’étude : 20230911_NP_DCSSA-PSEC-RGPD_Notice-information-MR-230622C2E04-SPASPORT
Cancérologie
Unité de recherche clinique – Cancérologie
Cancer de l’ovaire
Le cancer de l’ovaire apparaît le plus souvent après la ménopause. Dans 90% des cas, il s’agit d’un adénocarcinome, développé aux dépens des cellules épithéliales.
Le cancer de l’ovaire est peu pourvoyeur de symptômes et est très souvent diagnostiqué lorsqu’il touche d’autres organes de l’abdomen et/ou du pelvis.
Le traitement dépend du type et surtout du stade du cancer.
Si le cancer est localisé et peu agressif, une chirurgie seule peut être proposée. En cas de stade localement avancé, la chirurgie est associée à une chimiothérapie. Enfin, si le cancer est diagnostiqué à un stade métastatique, le traitement repose sur la chimiothérapie.
La stratégie de prise en charge est personnalisée et adaptée à chaque patient après discussion collégiale en réunion de concertation pluridisciplinaire en présence d’oncologues, de radiologues, de radiothérapeutes, de chirurgiens gynécologues et d’anatomopathologistes.
La prise en charge peut justifier l’intervention de personnels paramédicaux (kinésithérapeutes, psychologues, sophrologues, diététiciens).
Une participation à un essai thérapeutique peut être proposée aux patientes par l’équipe médicale, afin de faire progresser la recherche et surtout de permettre aux patientes de bénéficier de traitements innovants.
Essais
EWOC 1 : Essai multicentrique randomisé évaluant 3 schémas d’administration du carboplatine +/- paclitaxel chez les femmes àgées vulnérables atteintes d’un cancer ovarien en stade III-IV
MITO 16 : Essai randomisé, multicentrique de phase III, comparant une deuxième ligne de chimiothérapie avec ou sans bevacizumab chez des patientes atteintes d’un adénocarcinome de l’ovaire en rechute sensible au platine, ayant reçu du bevacizumab en 1ère ligne.
Avec près de 50 000 nouveaux cas traités en France chaque année, le cancer du sein est le plus fréquent des cancers de la femme, représentant à lui seul plus du tiers des cancers chez les femmes. Bien que beaucoup plus rare, il peut aussi concerner les hommes.
Les plus fréquents sont des adénocarcinomes développés à partir des cellules épithéliales de la glande mammaire et l’on distingue les cancers in situ et les cancers infiltrants.
En cas de symptômes mammaires ou d’anomalie découverte lors d’un examen de dépistage, plusieurs examens de diagnostic doivent être réalisés. L’ensemble d’une chaine cohérente du diagnostic du cancer du sein est organisée à l’HIA Bégin (examen séno-gynécologique, mammographie, échographie, IRM, micro ou macrobiopsies). C’est l’examen anatomopathologique des tissus prélevés qui établit le diagnostic et permet aujourd’hui de réaliser des examens complémentaires bio-histologiques qui peuvent guider certaines décisions thérapeutiques « personnalisées ».
En effet, il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit recommandé (par exemple traitement chirurgical seul). Souvent, d’autres modalités de traitement sont combinées pour mieux maîtriser la maladie (chirurgie mais aussi chimiothérapie et/ou radiothérapie et/ou hormonothérapie). Des thérapies ciblées sont aujourd’hui en développement pour bloquer des mécanismes spécifiques de prolifération des cellules cancéreuses.
Le choix du traitement est adapté à chaque situation. Il est proposé après étude par plusieurs spécialistes différents en réunion de concertation pluridisciplinaire en se fondant sur des recommandations de bonne pratique.
L’équipe qui prend en charge à l’HIA Bégin les patientes travaille en collaboration interne mais aussi en communication avec les médecins traitants et en réseau avec d’autres équipes expertes dans le traitement du cancer du sein.
Pour une prise en charge globale, des intervenants divers peuvent accompagner les patientes : oncologues, gynécologues, radiothérapeutes, chirurgiens plasticiens, radiologues sénologues, pathologistes, psychologues, spécialistes de la douleur, infirmiers, kinésithérapeutes, aide soignants, sophrologues, diététiciens, assistantes sociales, bénévoles des associations de soutien des malades.
L’équipe médicale peut proposer à certaines patientes de participer à un essai clinique pour faire progresser la recherche et définir de meilleures modalités de prise en charge, dans certains cas pour faire bénéficier d’un nouveau traitement. Les personnels de l’unité de recherche clinique de l’HIA Bégin sont toujours disponibles pour répondre à toutes les questions concernant les essais en cours.
Essais
GEP 13 – NEOTOP : Etude de phase II évaluant en traitement néoadjuvant l’association [FEC 100 suivi de docetaxel associé aux trastuzumab et pertuzumab] ou [docetaxel–carboplatine associés aux trastuzumab et pertuzumab] selon le statut de la Topoisomérase 2, chez des patientes atteintes d’un cancer du sein opérable, T1c, HER2-positif.
Cancer de la prostate
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. En 2009, plus de 50 000 nouveaux cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqué. Le nombre de cas augmente avec l’âge.
Le cancer de la prostate évolue selon différents stades, localisé, la rechute biologique, la phase métastatique hormonosensible et résistante à la castration.
Dans le cadre de la prise en charge du cancer de la prostate, chaque dossier est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire, avec la présence de l’urologue, l’oncologue, le radiothérapeute, l’anatomopathologiste et le radiologue.
Selon le stade de la maladie, une prise en charge adaptée et personnalisée est proposée à nos patients.
Notre centre travaille en étroite collaboration avec l’hôpital Tenon.
Le cancer du poumon est le 4ème cancer diagnostiqué, avec près de 40 000 nouveaux diagnostics en 2012. Il est responsable de près de 30 000 décès en 2012. Le principal facteur de risque reste le tabac.
Il existe 3 grands types de cancer du poumon : le cancer bronchique à petites cellules, le cancer bronchique non à petites cellules et le mésothéliome.
Le cancer du poumon est le modèle de la médecine personnalisée par l’identification de cible moléculaire et l’essor de l’immunothérapie.
Notre centre travaille en étroite collaboration avec l’hôpital Militaire Percy, l’hôpital La Pitié Salpétrière et la Clinique Hartmann.
Essais
IMPOWER010 : Etude de phase 3, randomisé évaluant l’efficacité et la tolérance du MPDL3280A comparé au soins de support à la suite d’une chimiothérapie adjuvante chez les patients présentant un cancer du poumon localisé opéré et surexprimant le PDL 1.
LADIE : Essai clinique de phase II évaluant un traitement par inhibiteur de la tyrosine kinase de l’EGFR (EGFR – TKI) vs EGFR – TKI associé à un traitement anti-oestrogène (fulvestrant) chez les femmes porteuses d’un cancer bronchique non à petites cellules métastatique non épidermoïde.
AVANA: Comparer l’efficacité et l’innocuité du FKB238 à l’Avastin, en combinaison au paclitaxel et carboplatine, en 1ere ligne de traitement, pour des patients avec un cancer du poumon non squameux non a petit cellules.
IMPOWER130: Evaluer l’efficacité et la tolérance de l’ATEZOLIZUMAB (anticorps anti-PD-L1) en association avec CARBOPLATINE NAB-PACLITAXEL chez des patients atteints d’un cancer du poumon non-épidermoïde non à petites cellules de stade IV et naïfs de chimiothérapie
ATALANTE: Comparer l’efficacité et l’innocuité de l’OSE2101 au traitement standard (docétaxel ou pémétrexed) en 2ème ligne de traitement après échec d’une chimiothérapie au platine ou en 3ème ligne après échec d’un traitement avec un check-point inhibiteur
Cancer colorectal
Le cancer du côlon ou du rectum est une maladie fréquente. Il touche près de 22 000 personnes tous les ans en France. La plupart du temps, il se développe à partir d’une tumeur bénigne appelée polype adénomateux ou adénome. Ces lésions bénignes sont très fréquentes et restent souvent sans gravité mais 2 à 3 % d’entre elles peuvent se développer, grossir et se transformer en cancer. Cette transformation est lente, en moyenne sur plus de 10 ans, ce qui explique l’intérêt d’un dépistage précoce.
En cas de symptômes digestifs ou d’anomalie découverte lors d’un examen de dépistage (sang dans les selles), plusieurs examens de diagnostic doivent être réalisés. L’ensemble d’une chaine cohérente du diagnostic du cancer du sein est organisée à l’HIA Bégin (examen clinique et proctologique ou endoscopique par coloscopie, examens d’imagerie spécialisés et radiologie interventionnelle). C’est l’examen anatomopathologique des tissus prélevés qui établit le diagnostic et permet aujourd’hui de réaliser des examens complémentaires bio-histologiques qui peuvent guider certaines décisions thérapeutiques « personnalisées ».
En effet, il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit recommandé (par exemple traitement chirurgical seul). Souvent, d’autres modalités de traitement sont combinées pour mieux maîtriser la maladie (plusieurs étapes chirurgicales mais aussi chimiothérapie et/ou radiothérapie et parfois des traitements endoscopiques ou radiologiques interventionnels). Des thérapies ciblées sont aujourd’hui en développement pour bloquer des mécanismes spécifiques de prolifération des cellules cancéreuses.
Le choix du traitement est adapté à chaque situation. Il est proposé après étude par plusieurs spécialistes différents en réunion de concertation pluridisciplinaire en se fondant sur des recommandations de bonne pratique.
L’équipe qui prend en charge à l’HIA Bégin les patients travaille en collaboration interne mais aussi en communication avec les médecins traitants et en réseau avec d’autres équipes expertes dans le traitement des cancers digestifs.
Pour une prise en charge globale, des intervenants divers peuvent accompagner les patientes : chirurgiens viscéraux, hépato-gastr-entérologues, oncologues, radiothérapeutes, radiologues, pathologistes, psychologues, spécialistes de la douleur, infirmiers, kinésithérapeutes, aide soignants, sophrologues, diététiciens, assistantes sociales, bénévoles des associations de soutien des malades.
L’équipe médicale peut proposer à certains patientes de participer à un essai clinique pour faire progresser la recherche et définir de meilleures modalités de prise en charge, dans certains cas pour faire bénéficier d’un nouveau traitement. Les personnels de l’unité de recherche clinique de l’HIA Bégin sont toujours disponibles pour répondre à toutes les questions concernant les essais en cours.
Avec une estimation en 2008 s’élevant à 16 0001 nouveaux cas par an, les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) se situent au cinquième rang des cancers les plus fréquents en France. Ces cancers sont principalement masculins (80 % des nouveaux cas sont des hommes).
Le cancer de la prostate évolue selon différents stades, localisé, la rechute biologique, la phase métastatique hormonosensible et résistante à la castration.
Dans le cadre de la prise en charge du cancer de la prostate, chaque dossier est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire, avec la présence de l’urologue, l’oncologue, le radiothérapeute, l’anatomopathologiste et le radiologue.
Selon le stade de la maladie, une prise en charge adaptée et personnalisée est proposée à nos patients.
Notre centre travaille en étroite collaboration avec l’hôpital Tenon.
En 2007, près de 60 000 patients étaient en ALD pour un cancer des VADS. La mortalité est estimée à près de 5 000 patients par année.
Les cancers des VADS regroupent une grande diversité de tumeurs. Les circonstances diagnostiques, le bilan initial, la prise en charge et le suivi de ces cancers sont eux-mêmes orientés selon la topographie et l’histologie de la tumeur considérée.
Essais
TPEXTREME : Etude randomisée évaluant l’association sels de platine au Docetaxel (TPEx) vs 5FU (Extreme) chez les patients atteints d’un carcinome épidermoïdes de la tête et du cou en rechute ou métastatique.
L’orthokératologie
Questions fréquentes
Les lentilles sont posées sur l’œil au coucher. Une nuit de 6 heures et la durée minimale pour avoir une vision correcte supérieure à 12 heures. Dès le réveil, une goutte de larme artificielle doit être instillée dans les 2 yeux en raison d’une possible sécheresse au réveil. Les lentilles peuvent être retirées quelques secondes après.
Le premier rendez-vous a pour but d’éliminer les contre-indications, d’étudier votre cornée précisément à l’aide d’un examen spécialisé (topographie). À la fin de la consultation, votre médecin vous dira si oui ou non vos yeux peuvent être corrigés par l’orthokératologie. Attention, il est important de ne pas avoir porté ses lentilles souples pendant au moins 72 heures avant ce RDV afin de ne pas fausser l’étude de la cornée.
En cas d’adaptation, différentes consultations de contrôle seront organisées généralement la veille de la première nuit de port, le lendemain, une semaine et un mois après.
Selon la complexité de la lentille, le prix varie entre 300 et 450 euros. La durée de vie moyenne de la lentille est de 1 an. Le produit d’entretien est disponible sous forme de pack 3 mois au prix de 40 euros. Le prix total est d’environ 45 euros par mois.
L’infection de la cornée peut survenir en cas de non-respect des règles d’usage (port prolongé, entretien et renouvellement non conforme aux recommandations).
La vision est fluctuante les 10 premiers jours suivants l’adaptation.
Le décentrement de la lentille peut provoquer une vision insuffisante.
Cette opération est réalisée par le service :
La chirurgie réfractive
Son principal objectif est de rendre les patients totalement indépendants d’une correction par lunettes ou par lentilles de contact (de tels résultats permettent également un accroissement des performances visuelles du militaire combattant).
Elle nécessite un bilan préopératoire complet et une information claire et intelligible quant à ses possibilités et à ses limites.
Principales techniques
- La PKR (Photo-Kératectomie Réfractive) : Consiste à remodeler la surface cornéenne à l’aide du laser de surface (laser Excimer), après ablation mécanique de son épithélium. Elle concerne préférentiellement les myopies faibles à moyennes et certains cas particuliers.
- Le LASIK (Laser In Situ Keratomileusis) : Technique la plus utilisée, elle utilise 2 lasers et comprend deux temps opératoires. Le premier temps consiste à découper une lamelle de cornée, parallèle à sa surface, d’une épaisseur d’environ 120 microns l’aide du laser femtoseconde. C’est le « capot » cornéen. Puis, après avoir soulevé ce capot, le deuxième temps est la sculpture par photo-ablation dans l’épaisseur de la cornée (le stroma cornéen) à l’aide du laser Excimer. Cette sculpture terminée, le capot est remis en place et recouvre la face avant de la cornée. La photo-ablation cornéenne concerne le centre de la cornée chez le myope (afin de l’aplatir) et la périphérie chez l’hypermétrope (afin de la bomber). Cet acte opératoire sera préférentiellement réalisé chez les forts myopes, forts hypermétropes et forts astigmates, pour lesquels la cornée aura été jugée suffisamment épaisse et régulière lors du bilan pré-opératoire.
- Le PresbyLASIK (SUPRACOR™) : Intéresse les patients presbytes, qu’ils soient myopes ou hypermétropes. L’acte opératoire se déroule comme le LASIK. Ici, le laser Excimer va créer une multifocalité cornéenne, permettant une réduction importante de la dépendance aux lunettes ou lentilles en vision de loin comme en vision de près.
Questions fréquentes
Le prix du LASIK et de la PKR est de 900 euros par oeil.
Le prix du PresbyLASIK est de 1200 euros par oeil.
Il s’agit d’une chirurgie de confort, et de ce fait, il n’y a aucune prise en charge financière effectuée par la Sécurité Sociale. Il est indispensable d’interroger votre Complémentaire Santé car de nombreuses mutuelles prennent en charge une partie de l’intervention.
ATTENTION ! Afin de ne pas fausser les résultats des examens pré-opératoires, il est indispensable de ne plus porter vos lentilles de contact au moins 15 jours avant la consultation pré-opératoire et au moins 15 jours avant la date opératoire (où un dernier examen sera effectué).
Il existe un recul important sur ces techniques. En effet, la PKR a été introduite à la fin des années 1980 et le LASIK au début des années 1990. Ainsi, de nombreuses études menées sur le long terme ont montré l’efficacité durable de ces techniques opératoires. En revanche, si la myopie était en cours d’évolution au moment de l’intervention, la chirurgie n’empêchera pas la poursuite de l’augmentation de celle ci. De ce fait, il est indispensable que la myopie pré-opératoire soit strictement stable (depuis au minimum 1 an) et nous estimons qu’il ne faut pas opérer les forts myopes, s’ils sont très jeunes.
Les complications sont rares (1% à 3% selon les études) mais peuvent pour certaines engager le pronostic visuel. Les principaux risques sont :
– PKR : abcès de cornée sous lentilles de contact (en effet, il est indispensable de porter des lentilles de contact pendant 5 jours après la chirurgie, qui guideront la cicatrisation de votre cornée), inflammation de la cornée ou Haze cornéen, rarement sévère et curable par des collyres anti-inflammatoires.
– LASIK et presbyLASIK : plis et déplacement du capot (après un fort contact direct sur l’oeil), invasion épithéliale, syndrome de l’interface cornéenne, ectasie cornéenne.
Tout d’abord, il faudra veiller à poser des jours de congés car l’acte opératoire ne donne pas droit à un arrêt de travail.
– PKR : poser 5 jours de congés. Consultations post-opératoires à J5 et M1. Très améliorée en 3 à 5 jours, la vision définitive est atteinte entre 1 mois à 3 mois.
– LASIK : poser 2 ou 3 jours de congés. Consultations post-opératoires à J1, J7 et M1. Très améliorée en 2 à 3 jours, la vision définitive est atteinte entre 1 semaine à 1 mois.
Cette opération est réalisée par le service :
La DMLA
On distingue la DMLA atrophique ou sèche qui réalise une atrophie lentement progressive de cette région, et la DMLA exsudative ou « humide » qui voit la naissance de vaisseaux sanguins anormaux au sein de la macula. Ces vaisseaux créent des œdèmes, des déformations de la macula et peuvent se compliquer d’hémorragie maculaire. Ces déformations de la macula expliquent que l’on puisse, en regardant avec un oeil après l’autre un quadrillage ou une grille de mots croisés, voir apparaître les lignes déformées ou gondolées.
Le traitement de la DMLA exsudative repose sur l’injection intra-oculaire d’un médicament qui s’oppose à la croissance des vaisseaux sanguins anormaux. On réalise le plus souvent 3 injections séparées chacune d’un mois, puis commence un suivi régulier basé notamment sur l’examen de la macula en OCT (tomographie à cohérence optique). Si une récidive est détectée, de nouvelles injections sont réalisées.